Les erreurs électriques les plus fréquentes dans les maisons anciennes.
- vincent vial

- 12 nov.
- 2 min de lecture
Introduction
Les maisons anciennes cachent souvent des installations électriques obsolètes. Câbles usés, absence de terre ou protections manquantes : autant de défauts pouvant provoquer des pannes ou des incendies. Voici les erreurs électriques les plus fréquentes que l’on retrouve dans les logements anciens.
1. Absence de mise à la terre
Dans beaucoup d’anciennes habitations, la mise à la terre est inexistante. Cela empêche la détection des fuites de courant et augmente le risque d’électrocution. Chaque prise doit être reliée à un conducteur de terre connecté à une tige enfouie dans le sol. Sans cela, l’installation est considérée comme non conforme.
2. Câblages vétustes ou dénudés
Les anciens fils électriques sont souvent en tissu, caoutchouc ou plomb, matériaux fragiles et inflammables. Avec le temps, ils se craquellent et peuvent provoquer un échauffement dangereux. Un remplacement complet du câblage est alors indispensable pour garantir la sécurité du réseau.
3. Absence de disjoncteur différentiel
Les vieilles installations utilisent encore des fusibles à cartouche sans protection différentielle. En cas de fuite de courant, ils ne protègent ni les personnes ni les appareils. Un disjoncteur différentiel 30 mA, obligatoire selon la norme NF C 15-100, est aujourd’hui essentiel dans chaque tableau.
4. Trop d’appareils sur un seul circuit
Dans les maisons rénovées partiellement, on trouve souvent plusieurs prises ou appareils puissants sur un même circuit. Cela provoque des surcharges et fait sauter les disjoncteurs. Chaque circuit doit être limité en nombre de points et protégé par un disjoncteur adapté à son usage (éclairage, prises, électroménager, etc.).
5. Raccords bricolés et connexions non protégées
Les boîtes de dérivation cachées, les fils torsadés ou les dominos mal fixés sont des sources d’échauffement et parfois de feu. Chaque raccord doit être protégé dans une boîte fermée et réalisé selon les règles de l’art. Un électricien qualifié peut sécuriser ces jonctions sans devoir refaire toute l’installation.
6. Absence de schéma clair ou d’étiquetage
Dans de nombreuses habitations anciennes, les circuits ne sont pas identifiés. Cela rend toute intervention difficile et augmente le risque d’erreur lors de travaux.

Un relevé complet des circuits et un étiquetage du tableau sont fortement recommandés.
Conclusion
Une maison ancienne n’est pas forcément dangereuse, mais son installation électrique doit être vérifiée et modernisée.Faire appel à un électricien professionnel permet de repérer les défauts, d’assurer la mise aux normes et de protéger durablement le logement.




Commentaires